"Maybe he is, maybe he isn't, but the fact remains he can...
...move faster than Severus Snape confronted with shampoo when he wants to..." HP and the deathky Hallows.
Je voulais vous faire partager ma tranche de fou rire de hier, quand j'ai lu la phrase ci-dessus (oui, je suis en train de lire le dernier HP, presque fini d'ailleurs).
Aujourd'hui, la rentrée des djeuns (comprendre ceux de moins de dix huit ans, les masochiste en prépa/BTS et les adeptes du grand schelem)...ainsi que, celle, par extension, des profs, dont Noche. Aussi aujourd'hui la maison est assez vide : la petite soeur est à l'école et ma mère aussi...mais pas moi :D puisque j'ai encore deux semaines avant la vrai reprise ^_^.Cependant il est temps de rentrer, les vacances pluvieuses n'en sont plus, seule à la maison...juste comme un jour de rhume au collège, quand je rentrais chez ma mère tous les soirs.
Maintenant, plus de rhume passé à la maison familiale, le nez dans les couvertures jamais assez épaisses pour la petite fiévreuse cachée dedans, avec une maman à son côté qui fait des bisous sur le front pour prendre la température...maintenant quand je suis malade, je reste seule chez moi, dans mon lit, à m'ennuyer...ou à lire.
Et la vieille excuse qui ne marchait pas toujours pour éviter l'école un jour ou deux ne marche plus du tout, faute de quelqu'un a qui la donner...si tu ne veux pas y aller, tu n'y vas pas...suprême liberté empoisonnée de la faculté.La rentrée me rend nostalgique...je me sens un peu vieille, soudainement.
Quand je regarde ma soeur sauter de joie à la vue de son nouveau matériel pour la rentrée, je me souviens que j'étais pareille, mais aujourd'hui je suis incapable de m'extasier devant mon stock de stylos bic bleu et mes copies à grands carreaux...la magie de l'enfance s'est enfuie de mon sac scolaire...sac qui s'est retrouvé bazardé du même coup, délaissé par une enfant qui n'attend plus le jour de la rentrée avec appréhension.
Les adultes sont blasés. Je crois que c'est ce qui définit le mieux un adulte tel que la société le représente : l'adulte n'attend rien de magique, il n'argumente plus sur la tête de la tante Bidule dans le gros nuage, là bas...il ne se laisse plus surprendre. Einstein a dit "qu'un homme qui n'est plus capables de s'émerveiller à pratiquement cessé de vivre."Je pense que l'adulte ne s'émerveille plus...il ingurgite sans se demander pourquoi, "parce que c'est comme çà" et fait ce que la société attend de lui : il consomme et produit en contrepartie. L'enfant croit au père Noël, à la petite souris...à tout ce qui, pour lui, peut exister parce que la vie est magique et inattendue chaque jour qui passe.
Je ne suis plus tout à fait une enfant, mais j'espère n'être jamais ce type d'adulte là...responsabilité ne doit pas rimer avec morosité. Gardez une part d'enfant en vous, c'est important, je crois...
Sur ce, je vais enfin relire les trois chapitres d'Ara...parce que j'ai un peu honte de n'avoir pas mis mon nez dedans avant...gomen nasai.
@ pluche !
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)